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Monday, March 18, 2024

Bill et Hillary Clinton: Deux Loups Affamés Etranglant les Brebis Innocentes Haïtiennes

Par Dr. Jacques L. Bonenfant

Spécial pour CSMS Magazine

L’ex-président des Etats-Unis d’Amérique, un avocat de renom, Mr. Bill Clinton, fut une icône mosaïque pour les enfants de Dessalines à une époque donnée. Durant ses deux mandats présidentiels dans le pays de l’Oncle Sam de 1992-2000, il s’était montre, d’une manière diplomatique et politique, sensible aux immigrants haïtiens vivant aux Etats-Unis d’Amérique.

L’amour de beaucoup d’haïtiens pour Mr. Clinton était vraiment irremplaçable. L’affection haïtienne pour Mr. Clinton s’est éteint comme un coup de foudre tant qu’au pays de Toussaint L’ouverture que dans son pays d’origine.  Avant le séisme ravageur et désastreux qui a causé un génocide de plus d’un million d’habitants à Kiskeyah (Quisqueya) en date du 12 janvier 2010, des rumeurs venant de plusieurs sources non-identifiées circulaient que le représentant des Nations-Unies en Haïti va être le gouverneur de l’ile des Tainos, exterminés par les conquéreurs espagnols, anglais et  français.

Son épouse, madame Clinton, a effectué plusieurs voyages missionnaires et non-diplomatiques en Haïti en vue  d’administrer ses propres entreprises. Foulée de très tôt le sol des indiens, très hospitalier pour les étrangers, l’avocate s’est vêtue d’un pantalon en vue de faire courber les autorités haïtiennes à son leadership totalitaire et aussi imposer ses lois romaines  au conseil électoral provisoire en vue de rendre possibles les élections dans un pays ou ses enfants sinistrés sont privés de tout, même l’alimentation et les premiers soins médicaux.

Le désastre meurtrier du 12 janvier 2010 a été un gain financier et politique pour la famille Clinton en Haïti. Le mari en a profité du mémento politique et des problèmes socio-économiques de la première république noire en Amérique pour  faire des achats des centaines de carreaux de terre à travers le pays. Ses biens impérissables lui serviront plus tard a une fortune colossale dans notre planète.

Des milliards de dollars d’aides philanthropiques venant de presque tous les coins du globe terrestre ont été fournis à son organisation pour la reconstruction d’Haïti. Plus d’une année s’est déjà écoulée après le séisme, les démunis haïtiens (hommes, femmes et enfants) n’ont pas été exposé a la première nécessité hiérarchique développée par Maslow. La ministre des affaires étrangères américaines, une commandeure farouche, mercantile et coloniale jouant le rôle d’une louve affamée, cherche seulement à imposer sa suprématie de grande puissance militaire sur un pays sinistré sans se rendre compte de l’aspect humanitaire qui peut épargner les brebis haïtiennes de la famine dans le camp infernal et bestial ou elles se trouvent maintenant.

Malgré les attributs impitoyables, cyniques, inconscients, inhumains, et reprochables de ces deux conjoints, les brebis haïtiennes attendent encore ces bergers qui sont vêtus des peaux de loup afin de les étrangler économiquement et politiquement. Les brebis haïtiennes se trouvent dans un désert comme les Israelites bibliques après l’exode de l’ancienne Egypte. Les aides philanthropiques pour les démunis haïtiens et pour la reconstruction de l’ile dévastée depuis quinze mois sont sans aucun doute investies dans de grandes banques locales, nationales ou internationales en vue d’accumuler des profits et des richesses exorbitants. On aura peut-être plus tard de petites maisons  construites en dehors de la capitale haïtienne comparable à un « American project » ou nos garçons, par example, seront privés d’un terrain de football pour se divertir pendant les vacances d’été. La culture haïtienne va donc subir pour une nouvelle fois un dynamisme force par des loups étrangers et rusés qui égorgent les moutons créoles.

Haïti a besoin d’un berger national pour soigner son troupeau. Ce berger doit mettre en pratique les principes du pastoralisme louverturien ou dessalinien qui s’accentue sur le patriotisme, la souveraineté nationale, les ressources naturelles et le respect mutuel afin de pouvoir combattre les loups étrangers. Le pays d’Anacaona n’a jamais été une petite nation en dépit de son histoire. Le peuple haïtien a une grandeur d’âme à exploiter. Il peut encore et toujours combattre ceux qui se croient  être les plus forts. Pour les fils de Toussaint, « le plus fort n’est jamais assez d’être fort pour être toujours le maitre ».

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