CSMS Magazine
25 Décembre…Chaque année une date célébrée religieusement. Fêtée comme pour ne jamais devoir l’oublier, aujourd’hui et pour toujours. L’événement, c’est la célébration de la naissance du fils libérateur des chrétiens qui pendant plus de deux milles ans a animé l’esprit et les cœurs des croyants, avec l’espoir qu’il reviendra un jour pour juger les vivants et les morts ou sinon pour sauver le monde. Cette omniprésence, garantit à l’homme semble t’il, un lendemain meilleur et dans l’absolue de la foi religieuse chrétienne, une vie divine après la mort. Une croyance certes qui repose sur des écrits. Tant de croyances, trop de croyances, les unes plus divergentes que les autres.
Ainsi va la vie pour l’homme, peu importe dans quel coin ou recoin de la planète ou qu’il se trouve, dans le froid de l’Alaska, la forêt amazonienne et a l’île Maurice. Ou encore dans l’opulence paradisiaque des pays dits développés, dans l’enfer de misère haïtienne et les favelas sud américaine.
L’homme s’il est contraint de nourrir son corps pour combler le cycle de sa vie terrestre, a toujours pendant des siècles durant chercher à meubler son imagination ou sinon se soumettre à des doctrines ou des philosophies. Et, comme pour se plier aux règles de sa vie. Il arrive quelquefois que l’homme doive ; même s’inventer des dieux. A travers des rituels, l’homme dans son ignorance de l’univers terrestre et planétaire a su rendre divin tout ce qui l’entourent, la lune, les étoiles, le soleil, le vent, la pluie. Pour tous ceux que le rédempteur n’a pas de visage ou des textes sacrés à vénérer dans leur conscience. L’inconscience se laisse guider par des instincts libertaires, toujours en quêtes du secret de son existence ou de sa raison d’être. Il existe aussi, des scribes contemporains qui concoctent les recettes pour l’évolution de l’individu, qui a en fait tendance à aboutir à un certain endoctrinement. Ou d’autres encore qui pensent exploiter l’univers cosmique qui est toutefois de nos jours menacés par la pollution. L’issue valable paraît-il, une spiritualité basée sur la recherche personnelle de ce qui est caché au plus profond de l’homme. Le tout, considérant la spiritualité comme une expérience de vie.
Notre civilisation est aujourd’hui un témoin, privilégié, malgré nous, malgré tout
Témoins actifs du dérèglement climatique. L’homme paie les conséquences de son évolution sociale et de ses extravagances. Les inondations et les cyclones dans certaines régions du globe se font de plus en plus dévastatrices. « Orléans sous les eaux » Dans d’autres régions les feux détruisent les œuvres que la nature a mis des décennies pour générer. Les forets qui partent en fumées. Une autre fatalité plus réelle celle là, est venu s’ajouter aux problèmes de l’homme, qui est cette fois atteint dans sa propre chair. Un virus qui pénètre dans son sang. Un syndrome maléfique qu’on n’a pu encore trouver, le moyen d’arrêter sa progression et qui fait lentement, mais sûrement des ravages à l’intérieur de la famille et de la société. Le sida ! Et, en plus, pour corser la situation de l’homme, qui semble s’être pris désormais dans son propre piège. Le déséquilibre de l’élément clef, qui réglemente la production et la consommation. La crise financière à effet domino qui finit petit à petit par affecter l’économie de beaucoup de pays subsidiaires.
Notre univers est comme à la croisée de son chemin. La situation présente des symptômes d’une situation ou l’humanité tout entière se dirige vers une catastrophe sans précédant. Les révélations des experts environnementaux sont unanimes que la situation est pour le moment irréversible. On pense désormais aux moyens de pouvoir freiner le désastre annoncé. Serait ce, de la fiction de croire que les avions ne volerons plus un jour à cause des dommages causés a la couche d’ozone ou que les tracés maritimes ne seront plus les mêmes. Une chose est sure, notre planète dans cent ans ne sera plus la même, cela changera t’il la façon de penser de l’homme ? Et la question que l’on se pose aujourd’hui et qui est malgré tout rester sans réponse jusqu’ici… L’existentialisme ? Des réponses il y en a trop, suffisamment toutefois, pour alimenter les divergences entre les hommes. Les croyances qui divisent les hommes au lieu de les unir. Et le malheur de l’humanité, ne vient sûrement pas de la faute des dieux, mais des hommes, qui font peut être fausses routes.
Tant qu’il y aura des hommes aux esprits étroits et étriqués, l’universalisme ne verra jamais la lumière.
Note : Paul. E. François est mauricien et il est engagé dans la lutte pour la promotion et l’émancipation de la communauté créole à l’île Maurice, l’une des plus belles îles du monde.
Voir aussi Commission Justice et Vérité pour l’île Maurice
CULTURE ET IDENTITE CREOLE : Génocide latent
La Communauté Créole de l’île Maurice prise dans le joug des pouvoirs