Spécial pour CSMS Magazine
Ils se marient avec ou sans amour, ils font des enfants qui deviennent les victimes de leurs querelles, de leurs incompréhensions et leurs divorces.
Les parents décident de se séparer sans demander l’opinion des enfants, sans se soucier de leur avenir, ou de leurs sentiments, le père ainsi que la mère se remarient et ces pauvres gosses deviennent des ballons non désirables, un poids en plus, ils grandissent avec ce pincement qui souvent les rendent inférieurs, handicapés et complexés.
Souvent ce complexe grandit dans le cœur de ces bambins, fait naître un sentiment de haine pour les personnes qui les entourent, Ils deviennent agressifs avec ou sans raison, ils sont tout le temps dans un état de défense, restent persuades que tout le monde se moque d’eux et les méprise.
Dans d’autres cas, ce sentiment s’aggrave et prend un aspect très dangereux, en essayant de fuir la réalité, de plonger dans des rêves en consommant de la drogue, qui détruit leur vie, ou en jouant aux aventuriers qui volent, tuent, violant la propriété d’autrui. Simplement, certain qu’ils n’auront de comptes à rendre a personne, persuadés que l’on ne se soucie d’eux.
Il y a aussi des enfants qui ont subi les mêmes obstacles mais qui suivent le chemin de la créativité, de sentiments nobles les concrétisant dans la peinture, la musique ou toutes formes de créations. Ces derniers s affirment, montrant qu’ils existent. Ils ne veulent pas être rejettes par la communauté ou ils vivent, mais être aimes et apprécies en comblant cette absence de famille par leurs arts, en prouvant qu’ils sont normaux, qu’ils ne sont pas des êtres inférieurs, qu’ils sont présents, qu’ils existent comme tous ceux qui ont un père et une mère unis.
Comment espérer de ces malheureux petits, qui formeront des familles, qui offriront de l’amour, auront ces sentiments étranges, pour leurs bébés, comment envisager de former un monde uni, un monde heureux plein d’amour, cet amour dont leurs plus proches parents les ont privé ?
Ces enfants, ces petits sans défense seront les hommes de demain, qui construiront ce monde alors prenons soins d’eux, quelqu’en soit le prix, même si ce dernier est notre bonheur.
Je reste persuadée que les parents ne peuvent pas faire de leurs vies ce qu’ils veulent car cette vie, ne leur appartient pas seulement. Elle appartient aussi à ces petits innocents, pour chaque pas que les parents font dans la vie, ils doivent d’abord penser à leurs enfants, et seulement après à eux. Ainsi pourra-t-on peut être diminuer les problèmes psychiatriques de beaucoup ; et mettre a mal la délinquance juvénile.
Apportons du bonheur à nos enfants, et le dieu nous aidera à être heureux.
Note: Amel Beaudelin est algérienne. Elle est notre nouvelle collaboratrice. Elle vit et travaille à Monastir, Tunisie.
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