Spécial pour CSMS Magazine
J’étais le premier à être là quand les choses allaient très mal. J’y étais quand il t’a complètement abandonné. J’étais là quand tu étais dans l’impossibilité de voir la lumière au bout du tunnel. J’ étais là quand la vie te semblait l’enfer infini. Pendant un certain temps, tu me parrais très reconnaissante, mais c’était seulement pour un petit lot de temps. Etpuis, les dernières traces de nuages pales subitement disparraissaient à l’horizon, et tu as rapidement repris le chemin qui a souvent conduit les étrangers sur la voix des derniers vestiges du crépuscule. Puis la lueur de l’aube est réapparue dans ta vie, et je suis devenu hors du propos. J’étais naïf, agissant comme l’enfant crédule, à penser que ta sympathie était pure, honnête, et bien stratégique pour ma vie, mon avenir. Je m’ étais trompé, totalement trompé.
Mais tu sais, après avoir passé quelques nuits blanches à essayer de me récupérer de la cohue, je revins à moi. Je me suis convaincu qu’ il ne pouvait pas y être autrement. L’amour est une entreprise mutuellement inclusive. Il ne peut pas être acheté ou échangé. De toute évidence, tu ne partageais pas mes sentiments profonds. Et tu avais raison, et peut-être vraiment sincère. Au moins, tes actions ont été sans équivoque. Maintenant, je ne peux que te souhaiter une vie sûre et prospère. Adieu, Paulette. Que ta vie soit remplie de Bonheur, pour toujours.
Note: Jean-Marie Louisaint est essayiste et un nouveau contributeur pour CSMS Magazine. Il a écrit cet article, exclusivement pour nous. Il vit et travaille dans une banlieue d’Atlanta.