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Thursday, March 28, 2024

UN HOMMAGE À MAURICE SIXTO

Par Jeanie BogartCSMS Magazine Staff WriterLe samedi 22 juillet dernier, la Fondation Maurice A. Sixto a réuni plusieurs artistes dont Wooly Saint-Louis et Tifane, pour rendre un hommage bien mérité à Maurice Sixto au Parc Historique de la Canne à Sucre.   Trois humoristes ont débuté la soirée, puis Tifane à la voix clair ruisseau a interprété quelques titres de son album et d’autres musiques haïtiennes.   Pour ceux qui n’ont fait qu’écouter quelques textes de Sixto, il est important de se familiariser avec l’histoire (et pas seulement la voix) de cet homme que nous avons tous accueilli d’une manière ou d’une autre dans notre foyer.   Né le 23 mai 1919, Maurice Alfredo Sixto vit le jour aux Gonaïves. Il débuta ses études classiques à l’École des Frères de Gonaïves puis les acheva à l’Institut Saint-Louis de Gonzague à Port-au-Prince. Encore jeune, il se révéla un grand narrateur dans la cour de l’école où il s’amusait à faire rire ses camarades.   Il avait seize ans à la mort de sa mère, et son père trente-sept. Il entra à l’Académie Militaire peu après, en signe de rébellion contre son père qui épousa une fille de dix-sept ans. Il n’y resta cependant pas plus qu’un trimestre.  Par la suite, il travailla pendant quelques bonnes années au journal Le Matin, puis devint reporter, animateur et chef de programmation à radio MBC, alors HHBM. Il travailla ensuite comme interprète et guide touristique. Quelques années plus tard, il fut nommé attaché de presse à l’Ambassade du Libéria (1949-1961). C’est alors qu’il fit la connaissance et épousa plus tard Marie Thérèse Torchon. N’ayant pas eu d’enfants de son propre, il fit siennes Souky et Chantale Bastien les filles de sa femme.   Un jour, le feu éclata dans son appartement de Philadelphie où il s’était établi avec sa femme. Il succomba le 12 mai 1984 à une crise cardiaque suite à ses profondes brûlures.   Parmi les oeuvres immortelles de Maurice A Sixto, on retrouve “Lea Kokoye”, “Zabèlbòk Berachat”, “Ti Sentaniz”, “Gwo Moso”,  “Madan Jul”.

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