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Sunday, December 22, 2024

Jacques Chirac inaugure un mémorial musulman à Verdun

C’est sur le site de l’une des plus grandes batailles de l’Histoire de France que Jacques Chirac rend hommage aux 72.000 combattants musulmans de la guerre de 14-18. Arrivé dimanche matin à Verdun, dans la Meuse, le président de la République a inauguré un mémorial en leur honneur et exalté «le rassemblement de la nation française». «Durant cette interminable année 1916, toute la France était à Verdun, et Verdun était devenu toute la France», a déclaré le chef de l’Etat dans un discours au mémorial de Douaumont. Devant les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Jean-Louis Debré et Christian Poncelet, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, et le ministre délégué aux Anciens Combattants Hamlaoui Mekachera, Jacques Chirac a rappelé que des hommes de «toutes les conditions, toutes les opinions, toutes les religions», «toutes les provinces» et de «toutes les origines» ont participé à la bataille.«Plus jamais ça!»«Ces hommes se battaient pour leur terre, ils se battaient aussi pour leurs valeurs», celles de la République, a rappelé le chef de l’Etat. «L’armée de Verdun, c’était l’armée du peuple, et tout le peuple y prenait sa part. C’était la France, dans sa diversité», a rappelé Jacques Chirac.Le chef de l’Etat a également eu une pensée pour les centaines de milliers de victimes allemandes de la bataille. L’Allemagne était représentée à la cérémonie par son ambassadeur à Paris. Se félicitant que la réconciliation franco-allemande soit «une chose acquise», il a plaidé pour la construction d’une «Europe de paix, de sécurité, de justice et de solidarité». «Aujourd’hui, nous pouvons le dire avec la confiance qu’autorise l’amitié: plus jamais ça!», a-t-il lancé.Jacques Chirac a par ailleurs évoqué «cette tragédie française» qui fait partie de notre histoire. Nous pouvons aujourd’hui la regarder en face», a-t-il martelé. «Un homme a su prendre les décisions qui conduiront à la victoire. Il restera comme le vainqueur de Verdun. Cet homme, c’est Philippe Pétain, hélas. En juin 40, le même homme, parvenu à l’hiver de sa vie, couvrira de sa gloire le choix funeste de l’armistice et le déshonneur de la collaboration», a déclaré le chef de l’Etat.Style mauresqueDe style mauresque, le mémorial est édifié près du carré comprenant 592 tombes musulmanes orientées vers la Mecque, devant l’ossuaire de Douaumont, symbole de la bataille de Verdun où périrent en 1916 quelque 300.000 soldats français et allemands. Le bâtiment consiste en un vaste déambulatoire de 25 mètres sur 19, avec arcades et murs crénelés. Il est surmonté d’une Koubba (coupole), sous laquelle une stèle indique : «Aux soldats musulmans morts pour la France».«L’armée de Verdun, c’était la France dans sa diversité». A l’occasion de la commémoration du 90ème anniversaire de la bataille de Verdun, le président de la République a rendu hommage aux soldats musulmans morts pour la France entre 1914 et 1918.C’est sur le site de l’une des plus grandes batailles de l’Histoire de France que Jacques Chirac rend hommage aux 72.000 combattants musulmans de la guerre de 14-18. Arrivé dimanche matin à Verdun, dans la Meuse, le président de la République a inauguré un mémorial en leur honneur et exalté «le rassemblement de la nation française».«Durant cette interminable année 1916, toute la France était à Verdun, et Verdun était devenu toute la France», a déclaré le chef de l’Etat dans un discours au mémorial de Douaumont. Devant les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Jean-Louis Debré et Christian Poncelet, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, et le ministre délégué aux Anciens Combattants Hamlaoui Mekachera, Jacques Chirac a rappelé que des hommes de «toutes les conditions, toutes les opinions, toutes les religions», «toutes les provinces» et de «toutes les origines» ont participé à la bataille.«Plus jamais ça!»«Ces hommes se battaient pour leur terre, ils se battaient aussi pour leurs valeurs», celles de la République, a rappelé le chef de l’Etat. «L’armée de Verdun, c’était l’armée du peuple, et tout le peuple y prenait sa part. C’était la France, dans sa diversité», a rappelé Jacques Chirac.Le chef de l’Etat a également eu une pensée pour les centaines de milliers de victimes allemandes de la bataille. L’Allemagne était représentée à la cérémonie par son ambassadeur à Paris. Se félicitant que la réconciliation franco-allemande soit «une chose acquise», il a plaidé pour la construction d’une «Europe de paix, de sécurité, de justice et de solidarité». «Aujourd’hui, nous pouvons le dire avec la confiance qu’autorise l’amitié: plus jamais ça!», a-t-il lancé.Jacques Chirac a par ailleurs évoqué «cette tragédie française» qui fait partie de notre histoire. Nous pouvons aujourd’hui la regarder en face», a-t-il martelé. «Un homme a su prendre les décisions qui conduiront à la victoire. Il restera comme le vainqueur de Verdun. Cet homme, c’est Philippe Pétain, hélas. En juin 40, le même homme, parvenu à l’hiver de sa vie, couvrira de sa gloire le choix funeste de l’armistice et le déshonneur de la collaboration», a déclaré le chef de l’Etat.Style mauresqueDe style mauresque, le mémorial est édifié près du carré comprenant 592 tombes musulmanes orientées vers la Mecque, devant l’ossuaire de Douaumont, symbole de la bataille de Verdun où périrent en 1916 quelque 300.000 soldats français et allemands. Le bâtiment consiste en un vaste déambulatoire de 25 mètres sur 19, avec arcades et murs crénelés. Il est surmonté d’une Koubba (coupole), sous laquelle une stèle indique : «Aux soldats musulmans morts pour la France».«L’armée de Verdun, c’était la France dans sa diversité». A l’occasion de la commémoration du 90ème anniversaire de la bataille de Verdun, le président de la République a rendu hommage aux soldats musulmans morts pour la France entre 1914 et 1918.C’est sur le site de l’une des plus grandes batailles de l’Histoire de France que Jacques Chirac rend hommage aux 72.000 combattants musulmans de la guerre de 14-18. Arrivé dimanche matin à Verdun, dans la Meuse, le président de la République a inauguré un mémorial en leur honneur et exalté «le rassemblement de la nation française».«Durant cette interminable année 1916, toute la France était à Verdun, et Verdun était devenu toute la France», a déclaré le chef de l’Etat dans un discours au mémorial de Douaumont. Devant les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Jean-Louis Debré et Christian Poncelet, la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, et le ministre délégué aux Anciens Combattants Hamlaoui Mekachera, Jacques Chirac a rappelé que des hommes de «toutes les conditions, toutes les opinions, toutes les religions», «toutes les provinces» et de «toutes les origines» ont participé à la bataille.«Plus jamais ça!»«Ces hommes se battaient pour leur terre, ils se battaient aussi pour leurs valeurs», celles de la République, a rappelé le chef de l’Etat. «L’armée de Verdun, c’était l’armée du peuple, et tout le peuple y prenait sa part. C’était la France, dans sa diversité», a rappelé Jacques Chirac.Le chef de l’Etat a également eu une pensée pour les centaines de milliers de victimes allemandes de la bataille. L’Allemagne était représentée à la cérémonie par son ambassadeur à Paris. Se félicitant que la réconciliation franco-allemande soit «une chose acquise», il a plaidé pour la construction d’une «Europe de paix, de sécurité, de justice et de solidarité». «Aujourd’hui, nous pouvons le dire avec la confiance qu’autorise l’amitié: plus jamais ça!», a-t-il lancé.Jacques Chirac a par ailleurs évoqué «cette tragédie française» qui fait partie de notre histoire. Nous pouvons aujourd’hui la regarder en face», a-t-il martelé. «Un homme a su prendre les décisions qui conduiront à la victoire. Il restera comme le vainqueur de Verdun. Cet homme, c’est Philippe Pétain, hélas. En juin 40, le même homme, parvenu à l’hiver de sa vie, couvrira de sa gloire le choix funeste de l’armistice et le déshonneur de la collaboration», a déclaré le chef de l’Etat.Style mauresqueDe style mauresque, le mémorial est édifié près du carré comprenant 592 tombes musulmanes orientées vers la Mecque, devant l’ossuaire de Douaumont, symbole de la bataille de Verdun où périrent en 1916 quelque 300.000 soldats français et allemands. Le bâtiment consiste en un vaste déambulatoire de 25 mètres sur 19, avec arcades et murs crénelés. Il est surmonté d’une Koubba (coupole), sous laquelle une stèle indique : «Aux soldats musulmans morts pour la France». Note: Cet article a ete publie sur le site du journal francais Le Figaro.

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